[./presentationpag.html]
[./armementpag.html]
[./siegepag.html]
[./enattentepag.html]
[./altimetriepag.html]
[./structurepag.html]
[./gtmpag.html]
[./commandesvolpag.html]
[./aerodynamiquerotpag.html]
[./mecaniquerotorpag.html]
[./palespag.html]
[./transmissionpag.html]
[./vibrationspag.html]
[./performancepag.html]
[./enattentepag.html]
[./roulagepag.html]
[./stationnairepag.html]
[./despag.html]
[./decollagepag.html]
[./volpalierpag.html]
[./viragepag.html]
[./approchepag.html]
[./volpatrouillepag.html]
[./encourspag.html]
[./encourspag.html]
[./encourspag.html]
[./encourspag.html]
[./autorotationpag.html]
[./encourspag.html]
[./voltactiquepag.html]
[./menacespag.html]
[./protectionpag.html]
[./theorieairairpag.html]
[./enattentepag.html]
[./enattentepag.html]
[./theorieairsolpag.html]
[./enattentepag.html]
[./enattentepag.html]
[./enattentepag.html]
[./enattentepag.html]
[./ifr1pag.html]
[./gcapag.html]
[./encourspag.html]
[./encourspag.html]
[./encourspag.html]
[./encourspag.html]
[./encourspag.html]
[./bibliothequepag.html]
[./enattentepag.html]
[./enattentepag.html]
[./videospag.html]
Les armes de l'hélicoptère d'attaque varient, mais elles se composent en général de missiles antichars à guidage optique, laser ou filoguidé, de paniers à roquettes et d'un canon ou d'une mitrailleuse lourde tirant vers l'avant. Normalement, l'hélicoptère doit passer en vol stationnaire pour ajuster sa visée, mais on a vu des Hind soviétiques en Afghanistan réaliser des passes rapides en piqué suivies d'un décrochage brutal à basse altitude. Sur un champ de bataille moderne, cette façon de procéder parait totalement suicidaire. Cependant, cet appareil n'est pas adapté au style de vol tactique occidental et, à en juger par les comptes rendus de missions d'entrainement qui ont été publiés dans les magazines militaires soviétiques, il semble être considéré comme un “char rapide”, utilisé en coordination avec les forces blindées et pour protéger les flan lors des percées où l'accent est mis sur la vitesse. En occident, la doctrine d'emploi de l'hélicoptère d'attaque met en avant la nécessité d'éviter la détection en volant à très faible altitude, au détriment de la vitesse et en pratiquant des attaques en embuscade à chaque occasion. Lorsque des avions spécialisés dans la lutte antichar sont présents, les hélicoptères d'attaque travailleront en étroite coopération avec eux, se consacrantà la suppression des défenses anti-aériennes tandis que les avions, peut-être des A-10 américains, s'occuperont des chars. Face à une poussée de blindés, le terrain devra être passé au crible de manière a choisir des positions défensives. Celles-ci peuvent être des bois, des escarpements, des bâtiments ou n'importe quelle autre forme d'abri.
Pour une embuscade, le minimum d'hélicoptères employé sera de trois, mais il pourra y en avoir plus, selon les circonstances. Si un hélicoptère est perdu pour une cause ou une autre, il en restera deux, ce qui constitue l'unité tactique minimale. Ils seront déployés en arière du front, dans une position qui permet d'avancer en passant inaperçu jusqu'au point choisi, d'ou sera effectuée l'embuscade et qu'il ne rejoindront qu'au dernier moment. Au cours d'un assaut, les blindés sont inévitablement accompagnés par des canon automouvants dont les servants sont en mesure d'infliger de lourdes pertes à des hélicoptères placés en embuscade. Dans ces conditions, le transfert des appareils à leur point d'attaque au dernier moment peut permettre de limiter la casse. Une fois en embuscade, les hélicoptères observeront l'avance des blindés et choisiront leur cible.
Pour tirer ses missiles, l'hélicoptère doit se découvrir par une manoeuvre brutale, vers le haut ou sur le coté, de manière à a ce que le missile puisse effacer l'obstacle qui sert de couvertue a l'appareil. Ce dernier peut se remettre a couvert dès qu'il est tiré, mais en laissant dépasser son viseur afin d'assurer la poursuite de la cible. La précision à l'entrainement dépasse les 90%; si l'on ne peut espérer un tel coefficient de réussite en combat réel, des missiles n'en infligeront pas moins de lourds dommages à l'ennemi. Les hélicoptères restent en embuscade à tirer leurs missiles aussi longtemps que possible; lorsque que leur cachette commence à être prise sous un feu violent, il rejoint une autre position pour renouveler l'opération. Le choix d'une position d'embuscade nécessite une réflexion appronfondie. Elle ne doit pas être trop évidente, ni située au-dessus de l'horizon; elle doit permettre à l'hélicoptère de venir et repartir furtivement et d'utiliser des missiles antichars. Le futur de l'hélicoptère antichar est lié au progrès technologique. Le viseur de tête permet à l'hélicoptère de maintenir même son rotor à couvert, et les missiles fire and forget permettent d'attaquer plusieurs cibles simultanément. Il est même possible de les tirer a couvert, comme le Hellfire laser qui peut être guidé par un illuminateur terrestre.
Quelle que soit la valeur des missions antichars, celles-ci ne doivent pas faire perdre de vue que l'infanterie constitue l'adversaire le plus important sur le champ de bataille. L'hélicoptère d'attaque doit également être prêt à l'affronter. C'est là qu'interviennent les paniers de roquettes et les canons. Pour employer les roquettes avec efficacité, l'hélicoptère doit quitter l'abri du sol, exécuter une ressource rapide suivie d'une courte passe, viser, tirer les roquettes tout en arrosant le secteur pour obliger les défenseurs à s'abriter, puis dégager rapidement en piquant vers le sol. S'il existe des collines en arrière plan, l'hélicoptère ne doit pas dépasser la hauteur de l'horizon en grimpant et de même il doit dégager en recherchant les zones abritées. L'attaque doit être réalisée par de nombreux hélicoptères approchant en succession rapide. Une programmation et une synchronisation minutieuse sont nécessaires pour éviter qu'un hélicoptère ne se retrouve dans le champ de tir d'un équipier. Une attaque de cette nature est conçue pour diminuer l'efficacité du tir antiaérien, en semant la confusion et en obligeant les défenseurs à disperser le tir.
En Russie, l'élément de base se compose de trois machines: deux hélicoptères de recherche et d'attaque et un troisième pour assurer la protection. Les deux machines d'attaque évolueront en formation lâche, parallèlement au front. L'ailier se tiendra légèrement en arrière et un peu plus haut que son leader. Le troisième hélicoptère restera en arrière à une distance permettant un bon contact visuel et une protection mutuelle de tir. Il voleront à une altitude minimale et à une vitesse optimale. Selon les ordres du leader (interprétés par un changement d'altitude), ils vireront tous les deux vers l'intérieur à 15 ou 30°, pour changer leur position dans la formation. Ceci permettra d'augmenter leur portée de détection de cibles ponctuelles camouflées, de réduire la précision des défenses aériennes et d'élargir le champ de vision vers l'arrière. Le chef du dispositif se trouve dans le troisième aéronef. Le commandement et le contrôle du champ de bataille constitue sa mission principale. Il supprime les défenses sur les flancs des deux hélicoptères d'attaque et il est le premier à attaquer les objectifs au sol si les deux autres sont un peu lents à les découvrir. En revanche il est lui-même très vulnérable, ne bénéficiant d'aucune couverture. En fait, n'importe quel adversaire ayant entendu parler de cette disposition tactique concentrera son tir défensif sur le troisième hélicoptère.
[Web Creator] [LMSOFT]