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Le vol dans l'effet de sol est une particularité de l'hélicoptère. C'est l'influence du sol sur l'écoulement d'air à travers le rotor qui permet à l'appareil de se maintenir, au voisinage immédiat du sol, avec une puissance un peu inférieure à celle qui serait nécessaire loin du sol dans les mêmes conditions de masse volumique de l'air. Cela est dû à la réflexion vers le haut des filets d'air dirigés vers le sol par la voilure tournante. Le gain moyen est d'environ 10% sur la puissance nécessaire au rotor. Toutefois on peut faire un calcul plus précis en tenant compte de la hauteur du rotor par rapport au sol mais bon... (si des matheux passent par là, je fournis les formules). Le domaine de l'effet de sol est aussi directement fonction du diamètre de balayage du rotor. On le considère, de façon plus facile à calculer, équivalent au diamètre rotor. Dans le cas du KA50, on pourra dire que nous sommes en effet de sol sous les 14,5m de hauteur sol et qu'au dessus, nous serons HES, hors effet de sol. Pourquoi parler autant d'effet de sol avec nos aéronefs? Tout simplement parce que la phase de vol qui demande le plus de puissance (hormis le combat air-air) est le décollage à forte masse (si si, vous avez voulu prendre 4 missiles air-air, 12 vikhr et 2 réservoirs supplémentaires, ben maintenant, apprenez à piloter sur des oeufs....). Tout n'est pas beau cependant à cette altitude. Autant on gagne un peu de puissance, autant le pilotage s'en avère plus délicat justement dû à ce retour par le dessous de puissance qui créé un tapis d'air, mais pas uniforme. Bref, ce n'est qu'une question d'entrainement. L'autre particularité de l'hélicoptère est cette possibilité d'évoluer dans absolument tous les sens, et ce même très prés du sol. On peut effectuer un nombre incalculable de figures mais elles découlent toute de ces deux exercices de base, les déplacements latéraux et circulaires. - le déplacement latéral: le but est de déplacer la machine de façon latérale bien sur, mais en gardant toujours le nez dans la même orientation. La finalité de cet exercice est de pouvoir se dissimuler dans la végétation, de se découvrir par un déplacement latéral, toujours avec les armes pointées vers l'ennemi, puis de pouvoir se remettre a couvert. Le meilleur entrainement est de se mettre le nez perpendiculaire à une cloture de votre base par exemple. Ensuite, amusez vous a vous déplacer de gauche à droite puis de droite à gauche. Facile à dire non? Seulement, ce n'est pas si facile. Prenons le cas de l'évolution vers la droite: on met du manche à droite, en réaction, on s'incline sur le coté droit mais en même temps, on a tendance à perdre de l'altitude (perte de puissance sustentatrice) qu'il faut contrer au collectif. De même il faudra mettre aussi du pied pour garder l'axe de la machine perpendiculaire à la cloture qu'est notre référence. Bien sûr, on a pas de rotor de queue, mais la dérive agit comme un aérofrein dans cette phase de vol... il faut contrer cet effort et c'est pour cela qu'il faut mettre du pied (mais bien sur, moins que s'il s'agit d'un hélicoptère classique). - le déplacement circulaire: ce n'est pas à vrai dire une évolution adaptée au combat, mais plus une façon efficace de travailler la coordination des commandes. Le principe en est très simple. Prendre un poteau ou une voiture en repère, se mettre le nez 1 ou 2 mètres face à cet élément, Engager un mouvement translation latérale, avec les contraintes que cela implique comme vu ci dessus, mais en plus, en mettant beaucoup plus de pied et en contrant le manche en arrière (phénomène d'embarquement vers l'avant du à la rotation et l'inclinaison du rotor)... le but est de faire le tour de l'obstacle sans jamais qu'il quitte le nez de l'hélicoptère. L'avant de l'aéronef ne bougera que sur un petit diamètre, 4 mètres tout au plus, mais la queue parcourera beaucoup plus. Il en existe quelques autres mais je me les réserve pour le moment... Mise à jour a venir lors de la sortie du simulateur
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