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[http://pipelettevolante.free.fr/images/zoneinsecurite.jpg]
La phase de décollage ne devrait pas poser de problème particulier en KA50. En effet, sur un hélicoptère classique, le seul problème est dans la gestion des palonniers (entre les variations de puissance et de vitesse). Là, on pousse le manche en avant, en mettant de la puissance et ça devrait y aller gentiment. Pourquoi avoir fait une page si c'est pour dire que c'est sans doute super simple. Oui, simple, mais pas tout a fait. On peut décoller “en vrac” ou d'une façon beaucoup plus fine en adoptant la réglementation en vigueur. En gros, le décollage et l'atterrissage d'un hélicoptère sont définis par l'environnement de la surface d'envol et d'atterrissage. Par conséquent cet aéronef doit être capable d'éviter tous les obstacles possibles. On va pas rentrer dans les textes réglementaire ici mais expliquons déjà pourquoi il faut adopter des trajectoires particulières. Il existe un domaine de vol interdit à l'hélicoptère monomoteur et fortement déconseillé aux bimoteurs. Elle se prénomme courbe d'insécurité. Elle définit un domaine de vol, c'est à dire un volume d'altitudes à éviter en fonction de la vitesse air réelle de l'aéronef. Elle est ici. Pour rester simple, il y a des choses à éviter de faire comme rester en stationnaire à 40m du sol. La raison: en cas de panne moteur, sur un monomoteur, pas d'autorotation possible, crash inévitable. En bimoteur, si on est “assuré monomoteur” (c'est à dire suffisamment léger pour tenir un stationnaire sur un seul moteur), pas de problème; par contre dans le cas contraire, il va falloir vite aller lire la section approche monomoteur et posé monomoeur (cas particuliers). Il y a un moment clef dans tous les décollages, que ce soit avion ou hélicoptère: le PCD, point critique de décision. C'est un point défini soit par une vitesse, une hauteur, ou encore une distance. En cas de problème au décollage, si on est avant ce PCD, on doit interrompre immédiatement la manoeuvre. Si on l'a dépassé, on doit terminer le décollage et se représenter en atterrissage avec cette panne. Trois type de zone de décollages existent: - les héliports ponctuels - les héliports type plateforme - les héliports dégagés. Les héliports dégagés sont des bandes permettant une manoeuvre d'accélération-arrêt, donc assez longue de se lancer, et de pouvoir s'arrêter en cas de panne avant le PCD. Si vous avez une piste d'atterrissage devant vous, ne vous posez pas la question, s'en est un... 300m font amplement l'affaire. Si ces conditions ne sont pas rassemblées, on a alors affaire à un héliport ponctuel (comme quand on se pose au coin du bois...). Cas particulier, les plateformes, qui regroupent plateformes pétrolières et les ponts de navires (hors porte avions). La différence entre les ponctuels et ce dernier est surtout la hauteur des obstacles environnant. Passons a la pratique: héliport dégagé: depuis le stationnaire DES, on translate en affichant 10° à piquer, tout soutenant la machine pour rester dans l'effet de sol. Prise de vitesse jusqu'a 70Km/h puis on affiche la puissance maximale admissible continue pour s'installer dans la montée oblique si besoin. Passage de 120 km/h, on rentre le train et on poursuit gentiment son vol. Celui là, facile... héliport ponctuel: depuis le stationnaire DES, on prend un repère au sol, l'idéal, là ou on était posé. On se met en montée avec un taux affiché assez faible de l'ordre de 0,5 hm/min, tout en reculant légèrement afin de garder un visuel sur le coté du tableau de bord de notre zone de posé. on monte ainsi jusqu'au PCD, en moyenne 30 mètres au dessus de l'obstacle le plus haut dans l'axe. Une fois atteint, on effectue une rotation sur l'avant, on affiche une assiette à piquer pour reprendre la vitesse et en compensant au collectif pour limiter la perte d'altitude. L'avantage de faire ainsi est qu'en cas de panne moteur, on repose exactement là ou on était sans réfléchir puisqu'on connait déjà la zone, et le tout en sécurité puisqu'on aura pris le temps de lire le chapitre cas particuliers... Les plateformes, c'est exactement comme pour les héliports ponctuels, mais on ne décolle pas face aux obstacles donc nécessite de prendre moins de hauteur. Si c'est un pont de navire, là, la différence sera le vent relatif et la difficulté pour revenir poser en monomoteur due à la totale impossibilité de roulage sur le pont et au risque de heurt avec les structures du bateau. Mise à jour a venir lors de la sortie du simulateur
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