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L'idée d'équiper le KA-50 monoplace d'un siège éjectable serait une conséquence de l'emploi des Mi-24 en afghanistan, où plusieurs pilotes auraient eu à évacuer en parachute leur machine. L'emploi du siège éjectable est logique (de même que l'existence d'un hélicoptère monoplace) si l'on tient à la doctrine russe qui est d'employer les hélicoptères de combat comme de classiques avions d'attaque au sol évoluant à moyenne ou basse altitude, mais certainement pas “dans le relief”. Les pilotes occidentaux, et particulièrement ceux de l'ALAT qui sont entraînés dès le début de leur formation à coller au sol pour survivre, sont dubitatifs sur cette façon de voir les choses. “On ne doit pas penser à s'éjecter lorsque l'on évolue à cinq mètres du sol. Il vaut meux se concentrer sur l'évitement de la menace et la discrétion du vol plutôt que d'avoir la main sur la poignée d'éjection. Sans compter que les machines modernes sont dotées de bonnes caractéristiques anticrash.” Dans le cas du KA-50, parler de siège éjectable est d'ailleurs un peu abusif puisque le siège K-37 contient en fait un dispositif d'extraction du pilote, une partie du siège restant dans l'hélicoptère. Lorsque le pilote tire sur la poignée de secours fixée devant l'assise du siège, la séquance est la suivante: la trappe supérieure s'ouvre au dessus du pilote et des boulons explosifs libèrent les pales du rotor (mieux vaut d'ailleurs éviter à ce moment là de voler en formation avec le KA-50, les six pales de l'hélicoptère partant comme des missiles dans toutes les directions..). L'extracteur fusée est éjecté en déroulant un câble de sécurité de trois mètres. Lorsque ce dernier est tendu, le moteur fusée est allumé et extrait le pilote hors de l'habitacle, avec l'assise du siège qui contient le kit de survie (radeau gonflable, radio de survie, nourriture, etc.). Le reste du siège reste dans l'habitacle. Le moteur fusée est capable de tracter le pilote à environ 30 ou 40 mètres de hauteur. Le déploiement du parachute se fait ensuite automatiquement. Selon certaines sources, plusieurs prototypes du KA-50 auraient été perdu en essais sans toutefois que les sièges K-37 aient permis de sauver les pilotes.
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