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C'est un fait peu connu, mais les hélicoptères de combat sont rarement blindés. A l'exception notable du MI-24, la notion de “cahr d'assaut volant” reste une vue de l'esprit. Tout juste peut on remarquer la présence de plaques de kevlar dans les habitacles pour protéger l'équipage (le plus souvent directement appliquées aux sièges, qui forment ainsi des coquilles de protection autour des pilotes). Parfois les moteurs et les circuits essentiels sont ils également protégés. Mais au total, l'hélicoptère reste une machine vulnérable aux missiles et armes automatiques de gros calibres. L'essentiel de sa capacité de survie repose donc sur son agilité, sa discrétion et sa faculté a coller au terrain pour s'y cacher. A titre d'exemple, protéger un hélicoptère comme le tigre simplement contre les calibres de 7.62mm avec le nec plus ultra du blindage moderne entrainerait un surpoids de 300 à 400 kg au détriment du carburant ou de son armement.
Les missiles antiaériens Les soviétiques affrontèrent en afganistan une vaste gamme de missiles portables (SA-7, redeye, blowpipe, etc...). On sait que l'introduction massive de missiles stinger changea notablement le cours de la guerre en obligeant les redoutables Hind a évoluer plus hauf, de manière plus circonspecte et donc moins efficace. La Turquie aurait perdue plusieurs machines (au moins 3) abattues par des missiles sol-air portables dans les combats contre les kurdes. Historiquement, la réponse la plus facile à mettre en oeuvre face à la menace des missiles portables fut d'équiper les appareils de déflecteurs puis de dileurs de jet permettant de réduire leur signature infrarouge. Face à la prolifération des menaces, cette réponse n'est plus suffisante de nos jours. Les fabricants de missiles proposent aujourd'hui des systèmes portables ou mis en oeuvre à partir de véhicules légers extrêmement performants tels que SA-18 ou mistral 2, qui disposent de contre mesures et de capacité de tir nocturne. Le relatif faible coût de ces armes par rapport à des systèmres anti-aériens plus lourds débouche sur de nombreuses exportations, ce qui contribue grandement à diffuser la menace anti-hélicoptère sur tous les théatres d'opérations potentiels. La multiplication des systèmes de guidage perfectionnés (utilisant notamment des ondes millimétriques difficilement détectables par les systèmes d'alerte)^ajoute encore à la menace.
Les armes automatiques Pendant la guerre d'afganistan, environ 40% des 333 Hind abattus le furent après avoir été atteints par des tirs d'armes automatiques ayant endommagé les moteurs ou les circuits hydrauliques. Même fortement blindé, l'hélicoptère reste donc très vulnérable aux tirs des armements de gros calibre venus du sol. Inversement, les Hind étaient pratiquement invulnérables au Sri LAnka contre les rebelles Tamouls ou en Angola contre les combattants de l'UNITA, les uns comme les autres principalement dotés d'armes individuelles. On notera toutefois que l'irruption sur le champ de bataille de fusils de précision de gros calibre (12,7mm, 14,5mm voire 20mm chez les croates) apporte un nouveau danger pour l'aéronef. La meilleure des protections contre un ennemi puissamment armé reste donc d'évoluer hors de portée visuelle, en jouant sur la protection du relief, de la nuit, en profitant également de l'allonge fournie par les systèmes de vidée moderne.
Les roquettes non guidées Le RPG est le missile antiaérien du pauvre qui répsente d'indéniables qualités: très bon marché, disponibilité en grand nombre, d'un emploi très simple. Dans une utilisation antihélicoptère, il présente toutefois d'importants handicaps: - sa portée est très limitée (environ 300m en tir tendu) - son projectile est relativement lent et très mal adapaté aux appareils volant vite et bas - pour le tireur, il est dangereux (pour ne pas dire suicidaire) de tirer un RPG vers le ciel; la flamme de départ peut grièvement le blesser et elle désigne a coup sur la position de tir a l'ennemi. Malgré cela, les conflits récents, particulièrement en Somalie et en Tchechenie, ont vu un très large usage du RPG contre les hélicoptères. Des tirs par sales entières, au cours de véritables “embuscades RPG”, ont permis des coups heureux (principalement, il est vrai, contre des hélicoptères de transport en phase d'approche, affichant des vitesses et des hauteurs d'évolution réduites). Les combattants ont appris à viser le rotor de queue en attendant que l'hélicoptère les ait survolé. La possibilité existe également de remplacer le détonateur classique par un système de mise à feu préréglé qui fait exploser la roquette en plein ciel. Pour éliminer le danger de la flamme de départ, une des techniques préférée des somaliens pendant les combats de Mogadiscio était de viser le ciel en s'allongeant sur le dos, à l'aplomb d'un trou profond creusé dans le sol dans lequel s'enfonçait l'arrière du tube du lance-roquettes. Lors des combats extraordinairement violent qui ont embrasé Mogadiscio le 3 Octobre 1993, les américains ont perdu 3 Blackhawk de cette manière et ont eu au moins trois autres appareils endommagés. En Sierra Leone, les pilote sud-africains de MI-24 racontent avoir assisté à des tirs de RPG (aussi nombreux qu'imprécis) dirigés contre eux. Pedant la guerre du Golfe, le seul AH-64 Apache perdu au feu fut abattu par un RPG-7 à bout portant depuis une position Irakienne dont les soldats étaient en train de se rendre. Touché au rotor, l'Apache s'écrasa, mais l'équipage s'en sorti indemne. Les missiles antichars Dans le feu de l'action, il est logique de faire feu avec tout ce qui est disponible et des rencontres entre hélicoptères de combat armés de missiles antichar ont donné lieu par le passé à des duels assez simguliers. Une dizaine de combats entre des Hinds irakiens et des AH-1J SeaCobra iraniens ont, par exemple, eu lieu au cours de la guerre qui opposa les deux pays. On raconte que les équipages de SeaCobra qui eurent la chance d'apercevoir les premiers leurs adversaires (ce qui est fort plausible en raison de la différence de taille et de profil des deux machines) tentèrent de les détruire en tirant un missile antichar TOW. Au moisn quatre Hind irakiens furent abattus de cette manière en 1980-81. Le missile antichar reste toutefois foncièrement mal adapté au combat air-air pour plusieurs raisons: - les cibles terrestres étant peu mobiles, le missile antichar privilégie la vitesse d'impact pour percer le blindage au détriment de la maniabilité en fin de course. Un hélicoptère ne sera a priori touché que s'il n'a pas vu venir le missile. - le missile n'est pas équipé d'une fusée de proximité et exige d'obtenir un impact direct sur la cible. - le mode de guidage impose souvent de garder la visée sur l'objectif jusqu'a l'impact. Les mines antihélicoptères Il est facile d'imaginer la réalisation de mine spécialement adaptées à la destruction d'objectif aériens évoluant à basse altitude, qui s'autodéclencheraient au passage d'un hélicoptère. Celui-ci pourrait être repéré par un radar ou, plus probablement, par des capteurs passifs, thermiques ou acoustiques. Tout est ensuite affaire de compromis entre l'efficacité recherchée et ler coût envisagé pour la munition: depuis une simple projection à la verticale et à très grande vitesse d'une multitude de fragments, jusqu'au tir d'une véritable sous-munition autoguidée. La solution de la mine antiaérienne est idéale pour barrer des corridors de pénétration et rendre dangereuse pour les hélicoptères la très basse altitude, alors que celle-ci est normalement leur meilleure protection. Les obus de char Les équipementiers travaillent aujourd'hui sur des systèmes de détection et de surveillance thermique à grand champ, adaptés aux blindés et capables de détecter automatiquement aussi bien les blindés ennemis que les hélicoptères volant en basse altitude. L'étape suivante est la fourniture au blindé d'une munition pouvant être tirée par un tube de 120mm (ou demain 140mm) et adapté à la lutte antiaérienne. Au milieu des années 90, l'Allemagne a travaillée à la définition de différentes munitions antihélicoptères, à mi chemin entre obus et missiles, dotées d'un dispositif d'alignement sur un faisceau laser et de surface mobiles ou d'éjecteurs de gaz pour un pilotage en force. Une charge utile composée de fléchettes pour étendre la zone létale avait été envisagée, mais le programme fut, semble t il, abandonné pour des raisons financières. Les soviétiques ont eux aussi réfléchi à la question, et plusieurs générations de missiles et de munitions duales (antichar et antihélicoptères) furent utilisées par l'armée rouge: - dès le milieu des années 70, le missile AT-8 Songster guidé par radio et tiré depuis le tube de 125mm des T-64B et T-80. - 10 ans plus tard, le AT-11 Sniper tiré par les tubes de 125mm des T-72B et S et T-80B. Portée estimée de 5 kilomètres, pour un poids de 18,4kg. Dans le même temps étaient développés les AT-10, MT-12 et AT-12 pour les tubes de calibre inférieur (respectivement 100 et 115mm pour les BMP-3, T-55 et T-62). Mais la technique était coûteuse, le prix d'une munition “spéciale” étant alors estimée à l'époque au sixième du prix d'un T-55. Face à cet obstacle économique, la recherche s'est depuis orientée vers des solutions plus abordables, notamment celle visant à utiliser un obus partiellement guidé et muni d'une charge à fragmentation. L'idée est de libérer une multitude de fragments dans un cône létal dirigé contre la cible. Dopés par une très importante vitesse initiale, supérieure à 1000 m/s, des fragments de petites tailles peuvent avoir des effets dévastateurs. Depuis 1992, l'US Army reçoit la munition multi-usage M830A1 (Alliant Techsystems), qui est en fait un obus HEAT antitank équipé d'une fusée de proximité qui lui donne une certaine capacité antihélicoptère. Sa mise en oeuvre contre des objectifs aériens est toutefois contraignante, puisqu'elle demande un temps de réponse de plusieurs secondes à l'équipage qui doit sélectionner à la main le mode “fragmentation”. En se basant sur la munition M830A1, l'American Primex propose aujourd'hui une munition modulaire pouvant recevoir différentes charges militaires, dont une dotée d'un autodirecteur dérivé de missile air-air et permettant un emploi antiaéronef. Enfin avec son concept de Tank Extended Range Munition (TERM, munition a portée allongée), l'US Army prépare le futur et s'intéresse à une nouvelle génération de munition capable d'exploiter au mieux les avancées récentes en matière de déigitalisation du champ de bataille et d'acquisition de cibles, avec notamment l'engagement l'engagement de cibles hors de portée visuelle du blindé grâce aux réseaux de liaisons de données.
La chasse adversaire Redoutable contre un hélicoptère en vol à moyenne altitude, l'avion de chasse devient vite inopérant contre un hélicoptère de combat volant collé au sol. En cas de danger avéré, l'hélicoptère peut même choisir de ne bouger qu'a faible vitesse ou tout simplement de rester immobile: de cette façon, il ne sera pas détectable par radars doppler des avions de chasse ou des AWACS qui se basent sur le mouvement des mobiles pour les détecter. Les aviosn de combat auront quand même a se méfier des hélicoptères armés de missiles air-air: l'expérience a montré que des hélicoptères bien guidés par des AWACS pouvaient faire de redoutables chasseurs en se plaçant à l'affut en stationnaire, au ras du sol, ou pourquoi pas en plein ciel mais en restant sous le niveau de vol de l'avion abattre. A 5 ou 6 km de distance, un hélicoptère reste pratiquement invisible à l'oeil nu et les résultats d'un engagement avec un missile “tire et oublie” comme le mistral peuvent être surprenants. En combat aérien, l'adversaire le plus redoutable pour l'hélicoptère de combat semble donc être un autre hélicoptère de combat, a fortiori si celui si est équipé d'un radar optimisé pour la détection air-air...
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