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Protection passive On considère souvent les hélicoptères comme des engins délicats et fragiles, susceptibles selon toutes probabilités de subir de lourds préjudices d'un obus bien placé. Bien que leur vitesse relativement faible en fasse des cibles, plus faciles que les rapides jets, ils peuvent être rendus aussi coriaces, et certaines hélicoptères ont été conçus pour résister à l'impact d'un obus de 20mm, voire de 23mm. Quelques endroits particuliers sont parfois blindés, mais les hélicoptères pêchant généralement par leur faible charge utile, le blindage nécessite une importante réduction du carburant et de l'armement. Certains aéronefs sont conçus de telle sorte que différentes parties de leur cellule agissent comme un blindage; par exemple, l'habitacle du A10 consiste en une baignoire en titane assez épaisse pour arrêter les obus anti-blindage. Dans le domaine des voilures tournantes, le blindage en tant que tel apparait limité à des panneaux en carbure de bore de faible poids (enfin tout est relatif.... comparé a de l'acier...) autour des sièges de l'équipage, des panneaux en sandwich à base de Kevlar à haute résistance, des tuiles de céramique et des rideaux souples. Les réservoirs de carburant sont rarement protégés, à l'exclusion de leur système d'auto-obturation et de leur remplissage de mousse réticulée destinée à éviter la formation de vapeurs explosives. La plupart des réservoirs sont baptisés anticrash ou résistant à un impact. Le maillon le plus faible de la chaine de protection reste sans conteste la verrière. La protection immédiate des memebres d'équipage se compose de sièges blindés anticrash et d'équipements spéciaux permettant d'éviter les brûlures et les éclairs des lasers à haute puissance. Les verrières jouent déjà un role important pour rendre un hélicoptère plus discret. Le cas le plus typique est le Cobra AH-1 dont les verrières galbées (pour les modèles en service dans le corps des Marines) ont été remplacées par des verrières plates (pour les modèles en service dans l'US Army) afin de limiter au maximum les risques de reflets. Quant à la technologie Stealth qui commence à faire son apparition dans le domaine des voilures tournantes, elle se limite dans la réduction de la surface équivalente radar en ayant adopté des profils plus petits de machine. De plus, les constructeurs ont revu leur copie concernant le dessin des rotors (formes des pales principales). Les développements des dernières années dans le domaine de la réduction de la signature radar se sont éteint avec l'abandon du projet “comanche” qui faisait largement appel à toutes les technologies Stealth américaines. Cependant, le bruit reste un handicap des voilures tournantes. Le sifflement des turbines est difficilement atténuable par les technologies actuelles. Par contre, il a été possible de réduire notablement le bruit induit par le battement des rotors par le simple changement de sens de rotation du rotor de queue et de parfois son changement d'inclinaison. La société Hugues a elle même développée le système anticouple NOTAR qui supprimant le rotor de queue. Leur but n'est pas de cacher sa présence, l'ennemi sera parfaitement conscient de la présence de l'hélicoptère dans tous les cas, mais il restera dans l'incertitude sa position exacte.
Enfin, pour être moins repérable, il a fallu diminuer la signature infrarouge, autrement dit la chaleur. La source principale de chaleur est bien évidemment la sortie des turbomoteurs. La plupart des hélicoptères modernes possèdent des tuyères orientées latéralement ou verticalement et, même s'ils ne dégagent pas une chaleur intense, ils constituent une source IR parfaite pour les derniers modèles de missiles air-air guidés par les émissions de chaleur. La signature IR peut être considérablement réduite en allongeant les tuyères et en les orientant vers le haut (déviateur de jet, utilisé par les machines comme les gazelles ou les Pumas). Mais pour une protection totale, il est nécessaire de recourir à un mélangeur de gaz qui va ajouter de l'air frais aux gaz d'échappement de la turbine. Il s'agit là d'un suppresseur (comme l'Apache par exemple). Les détails, et en particulier les températures à l'arrière de l'Apache, sont tenus secrets, mais les utilisateurs considérent ces dernières comme suffisamment basses pour éviter d'attirer l'attention des missiles actuels.
Toute longueur d'onde électromagnétique utilisée à des fins militaires entraine sans délai la mise au point d'une parade destinée à rendre l'utilisation de cette longueur d'onde difficile, voire impossible. Pendant plus de 45 ans, la contre-mesure classique, utilisable sur la plupart des longueurs d'onde radar, consista en paillettes métalliques (”chaff”); c'est une méthode bon marché qui se compose de milliards de petites bandes de feuilles d'aluminium Mylar, dont la longueur est choisie en fonction de la longueur d'onde particulière des radars ennemis. Conditionnées étroitement dans des briques, dans des cartouches éjectables ou dans des chargeurs, ces paillettes sont disposées de manière à se disperser rapidement dès leur lancement en formant un nuage d'une taille bien plus importante que l'aéronef qu'elles doivent protéger. En moins de deux secondes, certaines paillettes peuvent produire un nuage un nuage présentant une signature radar bien plus attirante pour des défenses adverses que celle de l'hélicoptère initialement repéré. Cependant, elles ne peuvent reproduire la signature de l'hélicoptère. Leur rôle est d'occulter la scène de sorte que les radars ennemis ne puisse pénétrer à l'intérieur du nuage et de voir ce qui se passe derrière. Les paillettes dispersées derrière les avions ou les hélicoptères offrent une protection limitée, mais celles tirées latéralement par cartouches peuvent couvrir un angle plus large ou camoufler des zones entières au dessus et au dessous. Lorsqu'elles sont tirées en temps opportun, les paillettes peuvent obliger un missile guidé par radar à déverrouiller son acquisition de cible, le rendant incontrôlé (mais la plupart des missiles modernes continuent, dans de telles circonstances, à se diriger vers la dernière position connue ou vers la position prévisible de la cible). Les missiles antiaériens intelligents peuvent être conditionnés soit pour distinguer un nuage de paillettes métalliques, soit pour reconnaitre sa nature “indéterminée”, et nous verrons peu à peu des missiles capables, après avoir traversé le nuage, d'accrocher de nouveau la cible réelle.
Protection active: C'est un fait établi que 90% des missiles air-air à courte portée se guident sur les radiations IR émises par les parties chaudes de la cible. La mise au point du Sidewinder remonte à 1949, et lorsque ce missile fut rendu opérationnel, début 1956, toutes les forces aériennes du monde avaient déjà du prévoir des parades. Celles-ci auraient dû concerner aussi les hélicoptères, mais il n'y a jamais rien eu de fait dans ce domaine avant 1972. Au début de l'année 1973, l'US Army fit modifier un AH-6A Cayuse et un AH-1G Cobra, qui reçurent de simples déflecteurs d'échappement de construction en sandwich métal-amiante, dont la partie externe demeurait suffisamment froide pour ne pas émettre des rayons infrarouges détectables. Ce travail fut accompli en raison des pertes dues aux missiles portatifs SA-7, dont la tête chercheuse se verrouille sur les vapeurs de gaz chauds. Les budgets semblent si restreints qu'aucune mesure n'est prise pour contrer une menace latente tant qu'il n'y a pas réellement de pertes. Néanmoins, les CMIR (Contre-Mesures InfraRouges) actives font désormais partie de l'équipement standard des hélicoptères destinés à affronter l'ennemi, en grande partie parce que les entreprises américaines de matériels de contre-mesures (notamment les firmes comme Sanders, Loral, Itek, Northrop, Eaton, ITT, Dalmo, Victor, Westinghouse, Lundy, Tracor, Cincinnati Electronics, Raytheon et Xerox) ont, commercialement parlant, tout intêret à produire ce que le client désire et même ce qu'il pourrait éventuellement désirer. Certaines ont abordé le problème de la défense contre les missiles à guidage IR.
Les réponses les plus simples sont les leurres et les équipements de CMIR. Les leurres sont constitués par des fusées pyrotechniques chaudes conditionnées dans des cartouches identiques en forme et en balistique à celles des paillettes métalliques et chargées dans les mêmes éjecteurs. Progressivement, les utilisateurs d'hélicoptères de première ligne commencent à monter des lance-leurres qui sont surtout de simples boites, légères et bon marché, ne nécessitant que quelques écrous et quelques connexion électriques pour indiquer à l'équipage le type de cartouche se trouvant dans le lanceur. Parfois, des cartouches spéciales sont tirées automatiquement sur le signal d'un détecteur radar ou d'IR, mais habituellement l'équipage conserve le pouvoir de décider du moment du tir. Les derniers développement ont vu apparaitre des détecteurs d'arrivée missile couplés au détecteur d'alerte radar. Le détecteur indique de suite si l'aéronef est balayé et par quel type de radar, indiquant de suite à l'équipage l'azimut de la menace et son type de façon visuelle et auditive. En cas de tir missile, le détecteur d'arrivée missile prend en compte le tir, sait grace au détecteur le type de missile auquel il a affaire, et déclenche la séquence de leurrage automatique. Cette technique très récente supprime l'erreur de l'équipage probable. En effet, avec les systèmes manuel, il faut voir le missile arriver, se présenter de façon à le leurrer correctement, en sélectionnant manuelle la bonne séquence. Il va s'en dire que c'est long et très hasardeux.
Voici la coupe d'une fusée chermuly 1x1: 1 cartouche a action 2 piston 3 mécanisme de sécurité et de mise à feu 4 artifice 5 amorce 6 boitier 7 bouchon Ci dessous, un diagramme mettant en évidence la perte de puissance IR de ce leurre dans le temps. L'enseignement à en tirer est qu'il faut vraiment attendre le bon moment pour tirer ses leurres, sinon, 3 secondes après on voit fondre le missile sur l'aéronef.
L'inconvénient avec les cartouches, c'est qu'elles sont rapidement épuisées. Beaucoup d'hélicoptères américains et soviétiques sont désormais munis d'équipement de CMIR permanents intégrés à l'appareil. Ce sont des brouilleurs d'IR qui envoient d'intenses radiations à une fréquence d'impulsions soigneusement sélectionnée pour troubler le missile a tel point qu'il soit contraint de déverrouiller son système d'acquisition de cible. Pratiquement tous les brouilleurs de CMIR connus fonctionnent de la même façon, selon la méthode dite de la brique chaude: La source de chaleur est constituée par un bloc de céramique, en général de l'oxyde d'aluminium, qui est chauffé jusqu'à l'incandescence. Cette opération nécessite l'emploi d'un courant électrique d'une puissance telle que la source de chaleur habituellement retenue est un brûleur alimenté au propane. Ce bloc est enchassé dans une sorte de phare dont les fenêtres sont alternativement transparentes et opaques aux rayons IR (fenetres en calcium fluoré dans beaucoup de cas). Les impulsions produites mécaniquement ou par tout autre préocédé, transforment le brouilleur de CMIR en un gyrophare terriblement puissant dont les émissions intermittentes couvrent celles de l'échappement de l'hélicoptère. Un microprocesseur commande les impulsions selon le type de missile susceptible d'être rencontré. Lorsqu'il capte les émissions oscillantes, le missile comprend instantanément qu'il est légèrement hors course. Alors qu'il cherche sa cible, il est entrainé progressivement loin de son véritable objectif. Les systèmes les plus répandus sont le Sanders ALQ-144, entièrement panoramique (visible sur notamment les Apaches et les Cobra, sur le dessus de la cellule, entre les moteurs), le Xerox ALQ-157 donc les emetteurs couvrent chacun 180° (sur les CH-47, CH-53, etc... les appareils les plus gros en général, un panoramique ne pouvant courir tous les azimuts en raison de la forme même de la machine) et enfin le brouilleur soviétique qui est assez semblable à l'ALQ-144.
Ce brouilleur de CMIR à été développé par British Aerospace Dynamics. Un nouveau système optique permet d'améliorer la profondeur de modulation. 1 partie optique 2 lampe IR électrique (éléments de graphite dans une enveloppe de saphir) 3 capot comportant 16 fenetres transparentes aux rayons IR 4 point d'ancrage sur le fuselage 5 moteur actionnant la partie optique tournant à grande vitesse 6 ailettes de refroidissement
Contre-mesures optiques: Dans le passé, les hélicoptères étaient si facilement repérables a l'oeil et surtout a l'oreille qu'ils semblait absurde d'étudier la moindre contre-mesure dans ce domaine. Mais il reste à traiter le problème crucial de la défense de l'hélicoptère une fois qu'il a été repéré en territoire ennemi. Avec l'avènement de systèmes de missiles sol-air à mise en oeuvre rapide, il est nécessaire d'installer aussi rapidement des écrans imperméables aux longueurs d'ondes optiques et IR. La réponse consiste a déployer un rideau de fumée faisant appel à des générateurs modulaires ou à des lanceurs qui permettent d'émettre un écran adpaté aux besoins réels. Le constructeur de moyens de contre-mesures optiques (CMO) le plus connu est la firme suédoise FFV. Cependant ce système de contre mesure est loin de faire l'unanimité et reste monté que de façon marginale sur les machines scandinaves.
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