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DArt |
10 Jul 2007, 20:15
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#11
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I am LotAtc Indicatif : JR-01 Messages : 6,274 Inscrit : 30/11/06 Lieu : Savoie Membre n° 999 |
Super weekend, encore merci à Yani... Sinon on a super déliré... je suis physiquement au boulot, mais dans ma tête encore vers 2200m là-haut...... Vive la 3rd et vive ladhouze !!! (vive Az aussi quand même, surtout qu'il a passé 2 nuits complètes avec Postal2 ) Je m'en occupe ce soir pendant que j'ai ma connexion de ouf (je mets toutes les photos, on mets les vidéos aussi?) [1.6 Go en tout] A y est c'est tout sur le serveur! Bon download (dans Photos/Mission_Planeur ) Az' super cette première partie de Briefing --------------------
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Doug |
10 Jul 2007, 23:35
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#12
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Ladhouze pilot, eagle driver, amraams carrier, ... Indicatif : F-01 Messages : 2,446 Inscrit : 27/11/04 Lieu : London Membre n° 1 |
Quelques vidéos sur Daulymotions
--> http://www.dailymotion.com/Doug_ --------------------
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Azrayen' |
15 Jul 2007, 16:02
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#13
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VALHALLA EXPRESS Indicatif : VK-01 Messages : 7,195 Inscrit : 1/03/05 Lieu : Forteresse de Lug Membre n° 90 |
DEBRIEF / 3RD // PART / 2 OF 4
MISSION / VELIVOLE // DATE / 070707 AUTHOR / AZRAYEN // MISSION COMMANDER / YANIRO Bon, on en était resté là. Le câble se tend, et c'est parti !!! Comme le précédent, il faut ~ 3 secondes et une quinzaine de mètres au planeur de SuperZozor pour atteindre les 100km/h et décoller dans la foulée. Quelques seconde de plus, et le cabré atteint 55° d'assiette. Grimpe, grimpe, grimpe... (lien = vidéo, 9 Mo) Peu avant de passer vertical du treuil et à environ 400m de hauteur, le système automatique largue le câble. Petit virage à gauche, petit virage à droite, the duck is gliding, et part dans son bel oiseau blanc à la recherche d'ascendances. Le câble libéré tombe, ralenti par un petit parachute fixé aux 4/5è de sa longueur, tandis que le treuil continue à le rembobiner au plus vite. Il est temps pour les 3rdeux restants d'aller remplir leurs petits papiers verts (assurances) afin d'être ready to take off ! On apprend à cette occasion que DArt lègue l'ensemble de ses biens à la wing, tandis que Yani fera don de son corps à la science. Un planeur rentre alors que nous finissons la paperasse. Une fois tracté par la Vanette ©Nissan jusqu'au seuil, il est de nouveau prêt. A mon tour de me préparer ! L'oiseau est un Janus CT, immatriculé D-KFGH. C'est un motoplaneur, c'est à dire qu'il emporte en arrière du cockpit un petit moteur à hélice que le pilote peut sortir à convenance si les conditions aérologiques ne permettent pas de prendre de l'altitude. Nous ne nous en servirons pas, car le moteur est en panne. Ce sera donc juste un lest de +/-80Kg... Golf Hotel n'est pas un planeur de voltige. Contrairement à celui avec lequel Ezor vole, équipé de deux billes (une pour le vol dos), il nous faudra nous contenter du bon vieux fil de laine pour gérer de belles lignes droites. En revanche, nous sommes équipés de volets de courbure, qui permettent d'ajuster au mieux la portance de l'aile aux conditions du moment. Ceux-là serviront bien dans les pompes Je fais la connaissance de "mon" pilote, Romain, un petit jeune de 19 ans (coup de vieux, le retour de la vengeance) qui espère bien devenir pilote de ligne une fois ses études terminées. En attendant et histoire de s'occuper sans doute (c'est vrai qu'en maths sup/spé, on a le temps ), m'sieur Romain a passé son brevet vélivole, son brevet voltige, et son brevet d'instructeur ! Respect Temps de s'équiper : On commence par le parachute de secours (on l'emporte toujours en planeur, car dans les pompes, il arrive que deux planeurs se percutent en spiralant ; ou rencontrent un gros oiseau ; dans ce cas, éjection !). Installation dans le cockpit, en place avant (cool pour la vue !). Le réglage des palonniers est OK, on vérifie l'altimètre et on le cale au QNH car en montagne, avec un terrain à 1100m d'altitude, on risquerait de descendre sous le '0' QFE (d'ailleurs...). Je passe les sangles, vérifie le bon verrouillage/déverrouillage. 4 points "seulement", encore une fois ce n'est pas une machine de voltige. Les instruments sont nombreux pour un planeur, avec pas moins de 3 variomètres ! L'un est le classique vario mécanique, les deux autres sont électriques, et l'un de ces deux est réservé à l'utilisation au moteur, le souffle de l'hélice pouvant perturber les écoulements d'air. Les autres instruments sont plus classiques : altimètre, badin, radio. Il y a enfin le panel de control du moteur, mais là je ne pourrais pas vous en dire plus : déjà on ne l'a pas utilisé, et puis c'est écrit en allemand. Que les cours sont lointains... Pendant ce temps, Ezor rentre. Il passe au dessus de nous à l'atterrissage (le starter est positionné au seuil de piste) et s'arrête un peu plus loin. Avec l'aide de quelques personnes, son planeur est rapidement tracté vers la position de départ, derrière nous. Un vol de 16 minutes, sans forcer pour ne pas être malade, le colochef est ravi Trève de bla-bla, il est temps d'y aller pour Romain et ma pomme : les deux occupants sont installés, la verrière verrouillée. Pas d'objets volants, bob OK, lunettes OK, radio check OK... - le Treuil, de Golf Hôtel, pour tendre le câble "route" - On tend le câble "route" (celui situé du côté de la route. Avec droite et gauche, on pourrait s'emmeler les pinceaux) - Treuil de Golf Hôtel, le câble est tendu, prêt au départ, un Janus, deux personnes. - Golf Hotel, Treuil, pour deux personnes à bord d'un Janus, la piste est claire, l'axe est dégagé, treuillage imminent Habère Poche ! [to be continued] (c'est énervant, hein, ces débriefs qui s'arrêtent au moment où il y a du suspense ) Ce message a été modifié par Azrayen' - 16 Jul 2007, 00:04. --------------------
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Nounours |
15 Jul 2007, 18:29
Message
#14
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Indicatif : S-61 Messages : 748 Inscrit : 26/11/05 Lieu : Boissy Saint Leger (94) Membre n° 326 |
CITATION (c'est énervant, hein, ces débriefs qui s'arrêtent au moment où il y a du suspense ) Effectivement, je confirme... Ours |
Azrayen' |
16 Jul 2007, 00:34
Message
#15
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VALHALLA EXPRESS Indicatif : VK-01 Messages : 7,195 Inscrit : 1/03/05 Lieu : Forteresse de Lug Membre n° 90 |
Ne m'en veux pas, Nounours, c'est long à taper, tout ça
Allez, hop, la suite. Et j'ai ajouté quelques liens dans les parties précédentes, avec notamment el canard au décollage en vidéo, avec les ailes qui brillent pour épater la galerie DEBRIEF / 3RD // PART / 3 OF 4 MISSION / VELIVOLE // DATE / 070707 AUTHOR / AZRAYEN // MISSION COMMANDER / YANIRO Le câble se tend d'un coup, l'accélération est très impressionnante, très courte aussi : 3 secondes, c'est plutôt court, quand on y pense. Je suis plaqué dans mon baquet, d'abord par la prise de vitesse puis, très vite, par l'assiette. Ca secoue un peu, mais dès qu'on est en l'air, tout parait assez calme par rapport au "15 mètres départ arrêté" qu'on vient de courir. Je regrette presque d'avoir, sagement, rangé l'appareil photo pour le décollage. Malgré ce calme, ça monte vite. Le terrain du col des Moises étant situé dans la "cuvette" d'Habère Poche, la prise d'altitude permet de découvrir le paysage : A droite, le Lac Léman, la maison de Doug quelque part par là, Genève au fond avec son jet d'eau. Je n'avais pas regardé la carte avant de partir, la piste est en faite juste sous la dernière crête avant Thonon. A gauche, les Alpes avec bien sûr la chaîne du Mont Blanc qui culmine sous le soleil de Juillet (si si, rappellez-vous, en juillet c'est l'été donc il fait beau). "Clonk". Le câble se détache. Par sécurité, Romain actionne tout de même la commande de largage manuel : je vois bouger le câble à mes pieds. Joie des doubles commandes Et puis le manche s'incline, gauche, droite, les ailes suivent... On vole ! Le paysage est magnifique, nous sommes seuls en l'air dans la zone, j'adore Le soleil chauffe les reliefs, et Romain me montre les ascendances, puisque ma précédente expérience vélivole s'était avérée décevante sur ce point (une couche soudée, ça ne pompait alors pas du tout). Effectivement, le vario "zérote" un moment puis, alors que nous nous glissons sous un cumulus, l'aiguille part vers le haut : +0.5... +1 ... +2 mètres par seconde. L'air chaud qui monte est turbulent. Pas beaucoup, juste assez pour que l'on sente le planeur "vivre" et que les vidéos prises fassent la pub pour Orangina Où va-t-on ? Romain se posant la question, je lui demande s'il est possible de passer au dessus de "chez moi" : Mes grands parents habitent en effet un chalet à quelques kilomètres (à vol d'oiseau) et je ne serais pas contre leur faire un petit bonjour ! Les ascendances ne sont pas très fortes, mais assez stables. En passant de nuage en nuage, ça peut se tenter. Après quelques spirales au dessus d'Habère Poche, nous partons donc vers l'Est Sud-Est et la charmante petite bourgade de Mieussy. (lien = vidéos, 16 & 5 Mo) Pour y parvenir, il faut passer un col sur le versant opposé au terrain. Romain me laisse les commandes pour la traversée de la cuvette : "Tu sais comment ça fonctionne ? Bon, alors essaie déjà d'aller tout droit". C'est bizarre, ça me rappelle Maraudeur dans le simu AlphaJet. Comme on m'a déjà fait le coup (courbes de Loc & Glide à l'appui), je ne fanfaronne pas trop. L'altimètre et le vario se débrouilleront sans moi, de toute façon ça n'arrête pas de changer. Un coup en haut, un coup en bas, je laisse faire (ou plutôt j'essaie). Trajectoire, le monsieur a dit tout droit. Bon, c'est pas compliqué, c'est du VFR, et puis j'ai le fil de laine de m'assurer que le planeur reste sur son axe, sans dérapage inconvenant. Hé bien justement, il n'y reste pas des masses en ligne de vol, le bougre. Comme tout bon débutant, je tente de corriger. Un peu, il ne se passe rien. Alors on y va plus franchement, histoire de tester les réactions du bestiau : le roulis est souple, les grandes ailes ont une certaine inertie bien sensible au manche. Pour le palonnier, c'est plus difficile. Déjà, je ne "sens" pas vraiment les pédales. Trop pris l'habitude de jouer en chaussettes sur mon Saïtek. Et puis le fil de laine n'en fait qu'à sa tête. Erreur classique, je sur-corrige, résultat on oscille gaiement (c'est le terme puisque Golf Hotel tortille de l'empennage... ) Après quelques dizaines de secondes, je pige le truc et commence à prendre quelques repères. On peut pas dire que ce soit super propre (jamais je n'aurais validé une étape contrôle à l'EVAC avec une telle prestation) néanmoins y'a du mieux : le col visé reste devant le nez du planeur (enfin, dessous, il vaut mieux quand même) et le fil de laine se calme un peu. En fait, il ne faut pas réagir à tout. Même si le planeur est beaucoup plus sensible que l'avion (ma seule référence est un vol en DR400), les deux appareils sont équilibrés. Quand on ne les bouscule pas trop, ils ont tendance à voler droit ! Pendant ce temps, le fameux col s'est rapproché. Romain reprend les commandes pour nous faire grimper encore un peu et passer l'obstacle avec une bonne marge de sécurité. La crête est concave, elle forme une sorte de goulotte, avec un petit lac (une mare ?) au fond. Romain m'explique que certains pilotes chevronnés passent DANS cette goulotte, en descendant la pente de la crête. Ahem, pour être dedans, il faut être bas... enclencher le mode "Kiri" (On va voir les vaches ?). Pas pour cette fois, sans façon, merci. Le col est franchi, nous voici au dessus du plateau surplombant la petite ville de St Jeoire. Je commence à reconnaitre le paysage, pas de doute, on se rapproche de "mon" coin. Problème en revanche : dès lors que nous nous sommes retrouvés côté Est du col, le vario s'est cassé la gueule. Romain juge du coup que ça ne "passera pas" pour aller jusqu'à Mieussy, et fait demi-tour. Nous revenons sur nos pas, mais l'aérologie de montagne étant ce qu'elle est, vu que ça montait bien sur l'autre versant, une fois de ce côté, ça descend ! Loi des vases communiquants oblige, quand le planeur descend, le col monte. Vario bien installé entre -3 et -5 mètres par seconde, il monte même vite. Je commence à me demander si l'on réussira à le passer, et juge que l'on a encore assez de marge mais tout juste. Romain est plus prudent (ou plus fin connaisseur) que moi, et décide de ne pas tenter le passage. Nouveau demi-tour, et encore quelques mètres d'altitude de "perdus". On cherche les nuages, annonçant généralement une pompe. Souci : pas de nuage dans le coin. Un coup à droite, un coup à gauche, rien à faire, on descend. Nous voilà sous l'altitude du col, il va nous falloir une belle pompe pour remonter et rentrer. Sauf que c'est la crise de la manufacture, et que les pompes ont apparement été délocalisées en Chine. Un bébé cumulus s'effiloche au dessus de nous, sans faire mieux que de ramener le vario au neutre pour quelques secondes. Bon. Au dessus de la forêt peut-être ? Hé non, on était à -2 m/s en quittant le cumulus, nous voici à -5. Obligé de dégager le versant du col, on se laisse glisser au desssus du plateau. L'altimètre descend toujours : 1300m, 1200, 1100... Nous voici à l'altitude du terrain d'Habère Poche, sauf qu'il y a une montagne entre lui et nous. Oh, pas une grosse, hein, rien à voir avec le Mont Blanc, c'est une montagne "à vaches" comme on dit dans le coin. Les vélivoles, eux, ne l'appellent pas comme ça. Parce que pour eux, une vache, c'est un posé en campagne, non désiré. Et que ladite montagne ne s'y prête pas plus que ça. L'altimètre descend toujours, Romain me montre le champ à vache du coin (vache vélivole, celle-ci). Un joli petit terrain au dessus de St Jeoire. Les pilotes les repèrent à l'avance, et disposent d'un book qui liste les meilleurs et les plus proches d'Habère Poche, avec leurs caractéristiques et les approches qu'il convient d'y mener : En montagne plus qu'en plaine, les options sont en effet souvent réduites. Bon, je ne serais pas contre vivre ma première vache, mais si c'est une aventure qu'on peut raconter longtemps après à la veillée, là tout de suite c'est un bon moyen de pourrir l'après-midi : il faudrait en effet que le club descende nous chercher avec la remorque, que nous démontions le planeur, puis remonter au terrain et remontage. Interessant en soi, mais un peu long. Romain fait donc ce qu'il peut pour nous éviter d'en arriver là. Le vario, quant à lui, n'a que faire de nos états d'âmes et ne "décolle" pas... [to be continued] --------------------
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DArt |
9 Sep 2007, 18:14
Message
#16
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I am LotAtc Indicatif : JR-01 Messages : 6,274 Inscrit : 30/11/06 Lieu : Savoie Membre n° 999 |
Petit up
Je viens de finir une chtite video sur ce beau weekend.... RDV dans l'espace pilote, partie public, répertoire DArt -> Ladhouze_montagne.avi... Ce message a été modifié par DArt - 9 Sep 2007, 18:14. --------------------
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Azrayen' |
9 Sep 2007, 18:23
Message
#17
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VALHALLA EXPRESS Indicatif : VK-01 Messages : 7,195 Inscrit : 1/03/05 Lieu : Forteresse de Lug Membre n° 90 |
Superbe, Enorme, j'adore ! Tiens, ça me fait remarquer que j'ai pas terminé mon débrief... Az' --------------------
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Yaniro |
9 Sep 2007, 18:40
Message
#18
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Indicatif : F-21 Messages : 795 Inscrit : 21/11/05 Lieu : La Yaute 74 Membre n° 318 |
Excellent !!! Super boulot !! Merci beaucoup Dart !!
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Les Hommes savent voler...Certains mieux que d'autres... |
Ezor |
9 Sep 2007, 20:52
Message
#19
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Co-Fondateur, webmaster Indicatif : S-63 Messages : 3,013 Inscrit : 27/11/04 Lieu : Villers Allerand Membre n° 2 |
raaaaaaaaah excellent que de bons souvenirs !!!!
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