Débriefing d'un pilote Abkhaze
Leader de dispositif: Polia
Ailié Gille
Ailié 2: Gooloo
Pour la quatrième mission nous sommes une fois de plus lâché par la Russie qui s'engage de moins en moins à nos côté. Seul deux chasseurs Russes s'ont engagé dans le combat aujourd'hui, deux Sukhoi, heureusement deux vétérans qui finalement nous seront d'une aide précieuse. Le plan de départ et que Goulou prenne le lead d'une paire à haute altitude pour semer le doute chez l'OTAN et que moi j'attende en renfort. Sauf que Gooloo et Gille se perde et commence à cafouiller un peu, il faut pas perdre de temps pour soutenir nos deux camarades Russes.
Je décide de reprendre les choses en main et reprends le lead de tout le dispositif Abkhaze. Notre retard nous empêche d'intervenir aider les Tu-22. Les Russes ont envoyé des Tu-22 bombarder la Mingrélie pensant l'OTAN trop timoré pour intervenir, mauvais choix, trois Tu-22 abattus sans que la chasse ne puisse intervenir. Les kodiaks engagent des F-15C.
En l'absence de contrôleurs digne de se nom, nos camarades Russes jouent le rôle de contrôleur grâce à leur radar et datalinks et nous informes des contacts. Même si ils sont pas nombreux, ils sont d'une grande aide pour accomplir notre devoir. Notre objectif est avant tout de gêner l'OTAN de plus en plus dangereux envers nos force avançant courageusement en Mingrélie.
J'approche de la zone et je repère deux traînées de condensations, je demande à mes ailiés de garder un œil dessus, mon objectif c'est les muds attaquant nos forces en Mingrélie. Mais les chasseurs veilles et m'empêche de rejoindre la Mingrélie sans prendre de très gros risque. Les chasseurs ennemis sont directement taské au-dessus de notre territoire nationale.
Soudain, je vois les deux chasseurs descendre sur nous, information confirmé par notre soutien Russe. J'ordonne à la patrouille de faire demi-tour pleine PC et de fuire, je me prépare à faire de même. Mais je remarque qu'il est évident qu'ils vont m'over-shooter en plongeant ainsi. L'occasion est en or, je laisse ma patrouille continuer la manœuvre de fuite et décide d'engager le combat, je préfère avoir ma seule mort sur la conscience si ma manœuvre échoue. Je suis en-dessous de l'ennemi, pup-up direct sur l'ennemi, plein PC, j'arrive à me placer dans ses 6.
Je tire un R-13 en bout de portée pour le forcer à partir en défensive, j'anticipe sa manœuvre en serrant mon virage directement après le tir, ça marche le 2000 part en virage serré me permettant de gagner de précieux km.
Me voilà en position idéale, je lance un premier R-60 puis un second pour assurer le coup, mais le premier touche de plein fouet le bandit qui s'écrase en morceau dans la forêt.
Encore une fois cette adrénaline et cette sensation dangereuse et en même temps frissonnante d'enchaînement d'actions. Oui j'aurais pus engager le second 2000 ou de demander à mes ailiès d'engager le second 2000. J'ai peut-être été trop timoré, mais je ne voulais surtout pas être celui qui a perdu les premiers pilotes Abkhazes au combat. J'ai préféré la prudence, à tord ou à raison je sais pas mais nous atterrissons tout les trois à Gudauta après une fuite à M1.2 au radada entre les arbres.
A l’atterrissage nous croisons un camarade Russe venu se ravitailler en kéro sur notre base. Merci camarade Russes, sans vous il aurait été difficile d'avoir une Sitac.
Nous redécollons Gille et moi, le camarade Gooloo est chargé d'une autre mission, armé d'un pod ECM il part patrouille au-dessus de Sukhumi base pour tenter de brouiller la SITAC de l'OTAN.
Le second vol est un enchaînement de tentatives de percer les défenses de l'OTAN pour atteindre la Mingrélie et de fuite en arrière pour éviter de se faire abattre.
C'est la fin de notre quatrième jour de guerre aérienne, nous rentrons dans la pénombre.
Je sort de l'avion avec mes deux camarades, nous n'avons pas réussi à percer mais nous avons réussi encore une fois à montrer que l’Abkhazie est loin d'être à genou et fera payer cher à ses ennemi qui se mette en travers de notre désir d'indépendance, de liberté et de paix.
Nous sommes encore une fois tous rentrés en vie, nous avons encore une fois sués pour la patrie. Ne nous reposons pas sur nos victoires aériennes et notre confiance grandissante. La prochaine fois nous n'aurons peut-être pas autant de chance. Surtout que nous avons appris que la coalition ennemi a frapper fort en Mingrélie et que l'ennemi Zviadiste à perdu son meneur et risque de lancer un traîté de paix avec notre ennemi héréditaire Géorgiens. Avec les Russes de moins en moins fidèle, nous risquons de nous retrouver seul contre tous. Plus que jamais nous sommes seuls contre tous. L'étau se resserre sur nous.
Merci raiden pour ton débriefing et les autres également