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> Débriefing "Faites péter les tracteurs !", Mission du 28 octobre 2005
Wats
post 29 Oct 2005, 14:36
Message #1






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Membre n° 7

DEBRIEFING DES "COUTEAUX SUISSES" (Su-33) :


Une heure du mat’ : ça y est ! Postal2 a gentiment laissé son serveur ouvert et est parti se coucher. C’est parti pour une seconde édition de « Faites péter les tracteurs ! », la première s’étant terminée par un plantage générale au moment crucial.

Côté « Couteau », la stratégie est en place. Nous avons deux objectifs à traiter à deux Su-33: un navire dont nous ignorons tout et la piste de Kerch. Il y a cinq menaces à contourner :
1) Les menaces air-air : consigne est donnée de n’utiliser les missiles d’autoprotection qu’en cas d’engagement et d’éviter toutes les autres menaces.

2) Un site KUB longue portée qui doit absolument être traité par les «débroussailleurs» (Su-25T) avant
que nous ne commencions notre mission. En attendant cet instant, nous volons à moins de 20 mètres, comme c’est désormais notre habitude.

3) Un site Tor qui est juste en bordure de la zone d’attaque du bateau : il faudra donc tirer nos roquettes de loin et vite faire demi-tour, en défensive.

4) Des Igla sur la ville : décision est prise de contourner la ville par le nord, quitte à prendre un chemin plus long. Nous allumons aussi nos flare dès que la patrouille se rapproche des côtes et l’ailier se place 400 mètres derrière pour surveiller les départs de fumées.

5) Les shilka sur la piste : on bombardera à haute altitude.

Vient l’autorisation de départ :
- Kuz de contrôle, vous pouvez décoller
- Contrôleur de Kuz, négatif, on est pas près, problème technique… On vous rappelle airborn.
- Du contrôleur, bien reçu, bon vol !
Cinq minutes après, c’est enfin le décollage. Nous rappelons le contrôle, mais il n’est pas sur sa fréquence ; il viendra plus tard. Commence alors une longue navigation à moins de 20 mètres du niveau de la mer que nous agrémentons, avec Kiwi, de discours surréalistes pour des pilotes de Su-33 :
- Et toi, alors la découverte du Cessna ?
- Oui le Cessna, les palonniers au début, trop durs !
[…]
- T’as fait les entraînements décrochages avec l’abattée à 2 000 pieds ?
- Ouais, mais j’aimais pas, je préfère les vols pépères…
[…]
- Et donc la crise de Cuba, ça c’est passé comment ?
- Alors, la crise Cuba, comment ça marche : « En 1962, le régime de Fidel Castro, qui est proche de l’URSS de Khrouchtchev, demande l’installation de missiles et patati patata… rampe de lancement détectées par un U2 et patati, patata…. on est passé près de la troisième guerre mondiale et pat… »


- Contrôle, désolé de vous déranger, mais c’est la guerre la haut, merci d’éviter la zone.
- Ok contrôle. Et sinon alors, le track-ir, ça marche comment ?
- Ben en fait… et patati et patata…

Donc, pour passer le temps pendant que « Pigeon » et « Poulet » étaient aux prises avec maintes bandits et que nous attendions notre heure, nous-nous sommes racontés nos vacances. Dès qu’une menace s’approchait trop près, nous prenions le large pour revenir tâter le terrain ensuite, toujours à faible vitesse pour économiser le carbu. Et puis enfin :
- « Couteau » de contrôle, les bandits semblent se replier sur leur base. « Débroussailleur » décolle à l’instant et estime son arrivée sur zone dans moins de vingt minutes.
- Ok, bien reçu contrôle, on s’y dirige.

Toujours à faible vitesse (500 km/h), nous prenons la direction du waypont 1 et du premier objectif : le bateau. Un petit détour est fait par le large pour éviter la côte et les mauvaises surprises style Igla. A moins de 100 km, les feux sont coupés et le contrôle est prévenu que nous arrivons sur zone. Nous lui demandons également des indications sur le bateau, mais il ne peut nous répondre. Il confirme en revanche l’absence d’émission radar. A 50 km, tout s’accélère et un dernier rappel des consignes est fait :
- Formation en ligne espacée de 400 mètres
- accélération à 800km/h max pour ne pas trop encaisser de G
- passage en mode Air/Sol
- repérage de la cible
- montée à 2 000 mètres
- mise en route des flares automatiques
- piqué
- tirs et annonce des tirs
- départ en défensive

Le reste se passe très vite : les quatre roquettes touchent le cargo et nous partons en évasive. Le track a révélé par la suite que les deux Su-33 avaient fait l’objet d’un tir d’Igla mais, en raison des flare et de la défensive, les missiles n’ont pas touché. sweatdrop.gif

Les deux Su-33 plongent à nouveau, par précaution sous les 20 mètres et s’éloignent vers le large, contournant la terre et la ville. Alors que nous allons prendre de l’altitude, j’aperçois derrière-moi un Su-27qui nous suit. Qui est-ce ?! Un « Poulet » sûrement, mais en ces temps de grippe aviaire, il faut vaut mieux se méfier ! Les choses se bousculent soudainement : il faut vite gagner de l’altitude pour le bombardement de la piste. Kiwi part pendant que l’autre me suit toujours. Le bruit du lock se fait soudain entendre : sans chercher à comprendre, je commence une évasive, pour décrocher le Su-27, puis je monte pleine PC, à 4 000 mètres. Le contrôleur me signale alors la présence de « Pigeon » dans mes six heures… dry.gif
Pendant que nous faisons mumuse, Kiwi commence son bombardement et évite, sans le savoir, un autre tir d’Igla. J’arrive peu après et je lâche mes bombent qui viennent détruire encore un peu plus la piste. Mission accomplie : on dégage !
Return to Kuz, d’abord doucement, puis plein gaz au large des côtes et sur la mer. Puis vient le dernier stress de l’appontage, encore plus grand quand la mission est remplie et que l’avion est intact. Par mesure de précaution, nous abandonnons d’ailleurs à la mer plusieurs millions de dollars de munitions intactes.
Contact ! Ouf, je respire. Kiwi se pose peu après. Une mission très sympathique ! thumbsup.gif russieflag.gif


Ce message a été modifié par Wats - 29 Oct 2005, 14:36.

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Avant de chercher les points faibles de ton ennemi, commence par trouver les tiens.

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Side
post 29 Oct 2005, 15:11
Message #2




279th naval power

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super le debrief, vraiment prenant thumbsup.gif
en ce qui concerne les munition je vous file mon n° de compte pour le remboursement wink.gif

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XIII
post 29 Oct 2005, 18:02
Message #3


Non inscrit





C'est un trés bon débrifing mais toutefois un seul truc me chagrine tous de même :


QUOTE
Une heure du mat’ : ça y est ! Postal2 a gentiment laissé son serveur ouvert et est parti se coucher. C’est parti pour une seconde édition de « Faites péter les tracteurs ! », la première s’étant terminée par un plantage générale au moment crucial.


Bon parce que normalement la mission commencais vers 21 heures, je suis conscient que les divers plantage serveur ne sont pas voulus et vous en etes pas responsable. Mais bon Réussir à lancé la mission dans de bonne condition 4 heures aprés... C'est quand même un peut long ?


C'est dommage qu'il y est tant de soucis technique pour ce genre de choses, vous savez si ont peut y remédier et comment ?

En faisant des missions avec moins de monde ?


jesors.gif

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Azrayen'
post 30 Oct 2005, 03:03
Message #4




VALHALLA EXPRESS

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Bravo pour le débrief, Wats, super sympa.
Je ne me risquerais pas à l'exercice, les yeux ne sont plus bien en face des trous et les deux missions (j'ai d'abord fait le contrôleur) ont un peu tendance à se mélanger dans mes souvenirs. Restent quelques screens pris sur le vif, cf galerie.

QUOTE(Wats @ 29 Oct 2005, 15:36)
Alors que nous allons prendre de l’altitude, j’aperçois derrière-moi un Su-27qui nous suit. Qui est-ce ?! Un « Poulet » sûrement, mais en ces temps de grippe aviaire, il faut vaut mieux se méfier ! Les choses se bousculent soudainement : il faut vite gagner de l’altitude pour le bombardement de la piste. Kiwi part pendant que l’autre me suit toujours.  Le bruit du lock se fait soudain entendre : sans chercher à comprendre, je commence une évasive, pour décrocher le Su-27, puis je monte pleine PC, à 4 000 mètres. Le contrôleur me signale alors la présence de « Pigeon » dans mes six heures…  dry.gif

blushing.gif Oups je pensais que tu m'avais vu et reconnu... J'ai décroché quand j'ai compris que tes manoeuvres brutales (qui ont déclenché le lock radar suite à une perte de l'EOS, re- blushing.gif ) étaient la manifestation d'une incertitude.

QUOTE(XIII @ 29 Oct 2005, 19:02)
C'est un trés bon débrifing mais toutefois un seul truc me chagrine tous de même :
Bon parce que normalement la mission commencais vers 21 heures, je suis conscient que les divers plantage serveur ne sont pas voulus et vous en etes pas responsable. Mais bon Réussir à lancé la mission dans de bonne condition 4 heures aprés... C'est quand même un peut long ?


La mission a d'abord été jouée une première fois quasiment entièrement... Donc oui on est parfois bien à la peine pour de "bêtes" soucis techniques, mais là c'était un "replay" qui explique l'heure tardive. Et la plupart des pilotes n'avaient pas à se lever le samedi matin.

Az'

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Wats
post 30 Oct 2005, 10:07
Message #5






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J'ai oublié l'essentiel dans mon débrief : les "Couteaux suisses" (Su-33) remercient les "Pigeons" (Su-27), les "Poulets" (F15) et autres "Débrousailleurs" (Su-25T et A-10) pour avoir nettoyé la place devant nous ce qui nous a permis de faire notre mission en toute quiétude et de ne nous occuper que de nos objectifs. Merci aussi deux controleurs qui nous tenaient informés en parmanence. Une belle coopération. thumbsup.gif

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Booz
post 30 Oct 2005, 10:09
Message #6






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Pour ma part, je retiendrais une maxime qui se confirme de plus en plus : "aucun plan ne résiste au contact de l'ennemi"...d'où l'improvisation permanente orchestrée par les contrôleurs.
Sur le plan de la création de mission, les petits sites sam n'ont pas l'air de beaucoup influer, par contre, les avions IA...obligatoirement moins de 15... sad.gif

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XIII
post 30 Oct 2005, 11:37
Message #7


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QUOTE(Booz @ 30 Oct 2005, 11:09)
Pour ma part, je retiendrais une maxime qui se confirme de plus en plus : "aucun plan ne résiste au contact de l'ennemi"...d'où l'improvisation permanente orchestrée par les contrôleurs.
Sur le plan de la création de mission, les petits sites sam n'ont pas l'air de beaucoup influer, par contre, les avions IA...obligatoirement moins de 15... sad.gif
*




C'est clair qu'aucun plan n'est parfait ni ne tien au 1er coup de feu de l'énnemi. L'entrainement et le sang froid font alors la différence.

Je pense que les contrôleurs doivent être des maître de la stratégie et connaitre sur le bout des doigts les tactiques déployable de chaqu'un des avions en mission.

En tous ça malgrés les petits soucis, j'ai apprécier de tiré quelques missile avant que le serveur se plante. J'ai pas eu le courage toutefois de refaire le replay aprés.... sleep.gif
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